Sujet: I'M NOT MYSELF TONIGHT ❖ pv ioan. Sam 27 Nov - 22:55
« tonight, i feel a little out of control, is this me ? do you wanna get crazy ? »
Traînant dans les couloirs, je soupirais, souriant aux filles lorsque je les croisais. Je me sentais bien, ce soir-là, mais je n'avais personne avec qui partager ce bien-être. Non pas que je n'avais pas de personnes à aller chercher. Mais j'avais vraiment la flemme de courir après des gens qui ne voulaient pas de moi. Je savais que la plupart des personnes ne m'appréciaient pas ici. Mais j'y étais habituée. Avant d'arriver ici, j'avais déjà des tas d'ennemis. Je m'en fichais complètement. Je vivais ma vie pour moi, et pas pour les autres. Qu'ils m'aiment ou me détestent, c'était du pareil au même. J'avais bien conscience que si autant de personnes en avaient contre moi, c'était à cause de ma tendance à brûler tout ce que j'avais sous la main. D'ailleurs, pure coïncidence ou signe du destin, je remarquais que j'arrivais à la porte de la chambre de Freddy Baxendale. Un sourire s'afficha sur mon visage. Pas un visage sympathique, non. Plutôt fier... Grattant avec mes doigts contre la porte ouverte, Freddy releva la tête. Elle n'était pas heureuse de me voir, ce qui me faisait extrêmement plaisir. « Salut Freddy. Ca va, tu ne manques de rien ? » Ma remarque me fit rire, et j'étais bien la seule. Elle me fusilla du regard. La dernière fois - et seule fois - que je l'avais vue, j'avais brûlé les affaires que son frère lui avait apporté. C'était un bon souvenir, en quelques sortes. Pauvre Freddy, dire qu'elle était mon excuse pour mettre son frère dans son lit. Un sourire se dessina sur mon visage, puis je m'en allais, laissant la pauvre Freddy tranquille. Elle ne m'intéressait pas plus que ça, finalement. J'arrivais dans ma chambre, où je retirais de mon cochon-tirelire - volé - un briquet et un paquet de cigarettes. Pas que j'étais interdit de fumer... C'est le briquet qui posait problèmes, étant donné mes tendances à jouer avec le feu.
Quelques minutes plus tard, j'arrivais près du lac. Je regardais l'heure : 17h30. Je soupirais et m'assied près de l'eau, allumant alors ma cigarette. Tout en fumant, je m'amusais à allumer le briquet et à regarder le feu s'en échapper. C'était tellement beau... Après avoir fini ma cigarette, j'entendis du bruit derrière moi. Je me retournais. Le lac n'était pas loin de l'institut, et on pouvait, de cet endroit, percevoir les allers-retours des visiteurs. Une voix particulière retint mon attention, et je souris. Je me relevais, me dirigeant vers l'institut. J'interpellais le principal intéressé. « IOAN ! » Il se retourna vers moi. Un sourire provocateur sur les lèvres, j'ajoutais : « Freddy a laissé des affaires près du lac, tu pourrais peut-être venir les récupérer avant que je m'en occupe... » Je n'attendis aucune réaction de sa part avant de me retourner et de retourner au lac. Je savais qu'il me suivrait : il était prêt à tout pour sa soeur. Une fois près de l'eau, je me retournais vers lui et haussais les épaules innocemment. Non, il n'y avait pas d'affaires à Freddy, aucunement. Mais n'était-ce pas ma principale excuse pour attirer Ioan vers moi ? Je pouvais faire tout ce que je voulais de lui. Il suffisait que je menace de m'en prendre à sa soeur pour qu'il me tombe dans les bras. Je savais qu'il n'en avait sûrement pas envie, mais est-ce que ça importait beaucoup ? C'était un bon coup, et je me faisais plaisir. Que ce ne soit pas son cas m'importait peu. Puis je savais que j'étais moi-même douée, il n'avait donc pas à se plaindre. N'est-ce pas ?
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Sujet: Re: I'M NOT MYSELF TONIGHT ❖ pv ioan. Dim 28 Nov - 17:06
Je serais tout simplement incapable de vous dire depuis quand je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, depuis quand je carbure au café et surtout depuis quand je n’ai pas fait autre chose que de bosser sur mes plans et d’aller voir Freddy tout en étant obligé de passer par la case Andrea. Ses filles vont me rendre dingue. Quatre d’entre elles en particulier. Ces deux là puis, en contre partie, Mathilde et Pepper. Si je continue dans cette direction, je risque de m’envoyer droit dans un mur. Donc, pour le coup, je travaille pour oublier toutes ces histoires qui me prennent la tête et qui pourraient inspirer les plus grands écrivains. Moi, je ne suis pas écrivain, ce n’est donc pas à moi de relater les faits qui animent ma vie. Architecte me convient mieux, c’est certain. Dans tous les cas, il faudrait que je songe à voir un médecin pour régler ces problèmes d’insomnies. J’ai les idées embrouillées et, quand cela arrive – ce qui est plutôt fréquent ces temps-ci – je dis n’importe quoi, sans que mes propos est un lien entre eux. Je crois qu’à mon tour, je suis entrain de devenir fou.. Si je ne dors pas, je finirais sûrement interné à l’institut Crawley à mon tour. Institut.. Le mot prison conviendrait mieux.
Après avoir poussé un de mes éternels soupirs, je me décidai enfin à sortir de mes plans. Quel est l’abruti qui a eu l’idée de vouloir construire un pont ? Pourquoi un pont, sérieusement ? Mais il fallait que je garde en tête que le client est roi et donc que je suis bien obligé de retranscrire sur papier ce qu’il visualise dans sa tête pour ensuite le faire grandeur nature. Trois jours. Je bossai là-dessus depuis trois longs jours et deux interminables nuits. Je n’avais pas dormi depuis tout ce laps de temps, hormis si le fait que j’ai pu fermer les yeux l’espace d’une demi-heure compte pour vous. Non ? C’est bien ce que je pensais. Mes yeux se posèrent sur l’horloge du salon : seize heures quarante-cinq. J’étais censé aller voir Freddy dans trois quarts d’heures, il fallait donc que je me dépêche. Dans un mouvement aussi rapide que je le pouvais, je me levai et partit en direction de la salle de bains après avoir fait un détour par mon armoire, en sortant une chemise noir, un jean bleu délavé et une ceinture en cuir. Programme de cette fin d’après-midi : douche, visite à Freddy, courses et retour chez moi. Par conséquent, la première chose que je fis fut d’aller me décrasser. Mauvaise surprise : plus d’eau chaude. Mathilde avait dut utiliser la totalité de nos ressources de fuel ce matin, avant de partir au boulot. D’accord, l’eau froide fait circuler le sang, mais il y a des limites tout de même. L’hiver approche et si, par malheur, je dois passer toute cette saison à me doucher dans le froid, je pense que je finirais sûrement à l’hosto. Pour éviter au maximum cette hypothèse, je pris le moins de temps possible pour me laver et m’habiller. Une fois prêt, je pris mes clics et mes clacs et sortit, direction l’institut.
J’arrivai à destination dans les alentours de 17h30. Timing parfait, comme toujours. Je m’approchai alors d’un jeune de l’institut que je connaissais de vue – il me semble même qu’il était là après avoir tenté de mettre fin à ses jours en avalant une petite cuillère – pour lui demander s’il savait où pouvait bien se trouver ma petite sœur, j’entendis quelqu’un me héler. « IOAN ! » J’aurais pu ne pas me retourner que, directement, j’aurais su à qui appartenait cette voix. Andrea. Après avoir poussé un soupir et m’être excuser auprès du jeune adolescent, je me tournai vers elle, bras croisé sur le torse, sourcil arqué, ton totalement las. « Qu’est-ce que tu me veux, encore ? » Dès lors, je vis un sourire provocateur se dessiner sur son visage. Mauvais signe, ça. Je savais qu’elle s’amuser à emmerder Freddy pour me mettre dans son lit, et cela avait le don de m’agacer plus qu’autre chose. Mais si je ne la baisais pas – car au point où j’en étais ‘faire l’amour’ aurait été totalement exagéré – je savais qu’elle s’en prendrait à ma sœur et c’était une chose que je voulais éviter au maximum. « Freddy a laissé des affaires près du lac, tu pourrais peut-être venir les récupérer avant que je m'en occupe.. » J’étais partagé entre le fait de savoir si c’était vrai ou si elle ne faisait ça que pour m’appâter. Cependant, ne voulant pas prendre de risque et alors qu’elle commença à marcher en direction du lac, je la suivis après avoir poussé un nouveau soupir. J’avais presque de la peine pour elle, condamner à se faire un type qui ne l’aimait pas, qui ne l’appréciait guère. En aucun cas, elle me faisait envie. Elle ne m’attirait pas physiquement parlant et encore moins du côté mental. Je la voyais comme une véritable garce, ce qu’elle devait sûrement être. Le peu que je connaissais d’elle me suffisait pour tirer cette conclusion. Quelques pas plus tard seulement, nous fûmes arrivés au bord du lac. Elle se retourna vers moi. Après avoir levé les yeux au ciel, je finis par dire : « Aucunes affaires, n’est-ce pas ? » Je n’attendais pas spécialement de réponse de sa part, étant donné que je la connaissais déjà. Je soupirai. « Tu fais chier. Vraiment. J’ai pas dormi depuis trois jours, c’est pas le moment pour une partie de jambes en l’air. »
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Sujet: Re: I'M NOT MYSELF TONIGHT ❖ pv ioan. Dim 28 Nov - 22:08
« according to you, i'm stupid, i'm useless, i can't do anything right. »
Quand on voit l'endroit où j'ai grandi, on se demande comment j'ai fais pour attendre mes 18 ans avant de devenir complètement tarée. Née à Wichita, Kansas, j'ai vécu dans la campagne profonde. Mes parents n'étaient pas riches, loin de là. Nous habitions dans un ranch modeste, et élevions quelques bêtes. A l'école, je n'étais pas la plus populaire, loin de là. Il n'y avait pas vraiment de reine, mais disons que je faisais partie du bas de l'échelle. En grandissant, je me suis imposée. Sociable, je me faisais des tas d'amis. Sans devenir la fille que tout le monde admire, mon nom n'était pas inconnu. Lorsque j'ai commencé à sortir avec Nathan, tout le monde s'y attendait, et on était un peu comme le couple phare. J'étais bien dans ma peau, à part le fait que je maudissait cet endroit. Puis tout s'est effondré quand Nathan est parti. C'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à péter un plomb. J'ai brûlé toutes les affaires lui appartenant, j'ai séduit tous les garçons du coin, et j'ai multiplié les vols de cochons-tirelires, ce que je faisais bien avant son départ. Pourquoi ? Parce que cela représente l'argent, et que j'en ai toujours rêvé. Par la suite, je me suis forgée une carapace pour éviter de souffrir. Je suis devenue une vraie garce que personne n'aime. Même pas les garçons. Juste mon physique les attire. Ils me sautent puis se cassent, car je suis imbuvable. Je le sais, mais je laisse faire. Je fais comme si tout allait bien, car je ne veux pas souffrir une nouvelle fois. Ca me protège.
Alors oui, je fais peut-être de la peine, je suis peut-être conne de me laisser faire de cette façon. Coucher avec un homme qui ne m'apprécie pas, qui ne veut même pas de mon corps. Ce n'est pourtant pas les hommes qui manquent. Mais j'ai ce besoin de me sentir désirer, bien que je sais, au fond de moi, qu'il ne me désire pas. Les hommes comme Ioan m'attire, et je fais tout pour les avoir dans mon lit, quitte à menacer leur petite soeur. Il doit sûrement me prendre pour une garce finie, une fille sans coeur et prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut. C'est très bien. Car c'est l'image que je veux que les autres aient de moi. Mais au fond, je suis une fille brisée qui ne demande qu'à être débarrassée de tous ces problèmes mentaux. Souriant de manière provocatrice, j'hélais Ioan. Le point positif avec ce rôle, c'était que je pouvais faire ce dont j'avais envie, sans aucun scrupule. Je ne regrettais rien, car c'est ce qu'une garce ferait. Je ne dis pas que je n'en suis pas une, non. J'en suis une, et je l'assume. Si ce n'était pas le cas, je ne serais pas capable de faire tout ce que je fais. Mais si les gens apprenaient à me connaître, il verrait que je ne suis pas si terrible que ça. « Qu’est-ce que tu me veux, encore ? » Venant d'un autre garçon, cette attitude m'aurait peut-être vexée. Mais je connaissais bien Ioan désormais, et je savais que je ne pouvais pas attendre plus de lui, pas une quelconque bonne volonté de sa part. Alors j'haussais les épaules et continuais mon cirque, le provocant une fois de plus au sujet de sa soeur. Il devait sûrement se douter que je lui mentais, mais je n'eus pas besoin de le regarder faire pour savoir qu'il me suivrait. Il voulait tellement protéger sa soeur qu'il ne se permettait pas de prendre des risques, pas avec moi, car il savait que j'en étais parfaitement capable. Car s'il s'éloignait de moi, je serais capable de brûler sa chambre entière. J'exprimais ma colère à travers le feu, que voulez-vous. « Aucunes affaires, n’est-ce pas ? » Je fis de gros yeux innocents, accompagné d'un sourire et d'un haussement d'épaules identiques. Je ne répondis pas, et me contentais de me rapprocher de lui, glissant mes bras autour de son cou. « Tu fais chier. Vraiment. J’ai pas dormi depuis trois jours, c’est pas le moment pour une partie de jambes en l’air. » Je soupirais. « Qui a dit que c'est ce que je voulais ? J'ai le droit d'avoir envie de parler, je ne suis pas bonne qu'à coucher, qu'est-ce que tu crois... » Je le regardais, sérieuse, espérant qu'il me croit, ne serait-ce qu'une demie-seconde. Mais un sourire se dessina sur mon visage, et je susurrais au coin de son oreille : « Mais t'as raison, c'est bien ce que je veux. » Je m'éloignais de lui, une main sur la hanche, la tête penchée sur le côté. « Oh allez ! Arrête de faire cette tête, tu fais peur. J'en ai rien à battre que t'ai pas dormi pendant trois jours. Dans notre accord, tu crois que c'était stipulé ? Puis je sais que tu auras toujours de l'énergie pour ça... » Je prononçais cette dernière phrase avec une voix séductrice, bien que la séduction n'était qu'optionnelle dans notre relation. D'ailleurs, jamais Ioan ne l'utilisait avec moi. Je grimaçais en voyant qu'il ne voulait pas en jouer, aujourd'hui. Quel rabat-joie !
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Sujet: Re: I'M NOT MYSELF TONIGHT ❖ pv ioan. Mer 1 Déc - 14:46
Son regard soit disant innocent avait le don de me taper sur les nerfs. Je ne supportais plus de la voir me fixer ainsi. A chaque fois que je la voyais, c’était la même chose. Andrea n’était pas le genre de fille à s’arrêter et à parler avec vous, il ne fallait pas rêver. Au contraire, elle était exactement le contraire. Du moins, c’était comme cela avec moi. J’espère sincèrement pour tous les autres gens de l’institut qu’elle agissait différemment avec eux tout en évitant la manière dont elle se comportait avec Freddy. Je n’avais réellement pas dormi depuis ses trois jours, et je n’étais pas d’humeur à passer à l’acte avec elle aujourd’hui. Non, franchement, j’aurais préféré éviter ça. Les mots que je prononçai alors furent pleins de sens, ce n’était pas comme si je ne les pensais pas. « Tu fais chier. Vraiment. J’ai pas dormi depuis trois jours, c’est pas le moment pour une partie de jambes en l’air. » Je fus quelque peu partagé, bien que non longtemps, par sa réponse. Tout d’abord, elle soupira. Dès lors je croisai les bras sur ma poitrine pour l’observer, me demandant ce qu’elle allait bien répondre à ça. Et elle répondit. « Qui a dit que c'est ce que je voulais ? J'ai le droit d'avoir envie de parler, je ne suis pas bonne qu'à coucher, qu'est-ce que tu crois... » Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire. Pas bonne qu’à coucher, vraiment ? Et bien dans ce cas, elle avait de drôle de façon de le prouver, chose que je voulu lui faire remarquer. Cependant, comme la plupart du temps, elle ne me laissa aucunement le temps de répondre à cette soit disant vérité. Je la vis s’approcher de moi, jusqu’à avoir sa bouche près de mon oreille, avec un nouveau sourire accroché à ses lèvres. « Mais t'as raison, c'est bien ce que je veux. » De nouveau un petit rire sortir de ma bouche, et je baissai la tête tout en la secouant légèrement d’un air quelque peu dépité. Elle ne changera donc jamais, à mon grand malheur. Je ne savais pas si elle se rendait compte que, en vérité, elle ne m’intéressait guère. Sûrement pas, à mon avis, ou alors elle le cachait bien. Mais moi j’étais bel et bien sûr de cela : aussi bien physiquement que mentalement, Andrea n’était pas du tout le genre de personne qui m’attirait. Ce n’était pas non plus un thon, mais elle n’était pas Mathilde, ou encore Pepper. Côté pieu, elle n’excellait pas plus qu’une autre bien qu’il fallait que j’avoue qu’elle n’avait pas les techniques d’une petite prude. Cependant, ces choses-là ne font pas tout. « Et dire que je serais encore capable de me demander pour ça ne m’étonnes pas.. » Plus par provocation que par réelle fatigue, je me mis à bailler, mettant la main devant la bouche histoire de ne pas gober une mouche, ce qui serait, avouons-le, assez gênant. « Oh allez ! Arrête de faire cette tête, tu fais peur. J'en ai rien à battre que t'ai pas dormi pendant trois jours. Dans notre accord, tu crois que c'était stipulé ? Puis je sais que tu auras toujours de l'énergie pour ça... » Bien évidemment qu’elle n’en avait rien à battre. A force, je commençais à la connaître. Sa voix apparemment séductrice n’avait pas d’effet sur moi, alors qu’avec certaines femmes c’était le contraire. Il fallait bien avouer que, côté fidélité, je pouvais repasser. « Peut-être que si tu arrêtais un peu de ne penser qu’à toi tu ne serais pas obligée d’attaquer les petites sœurs des hommes pour les avoir dans ton lit, Andrea. Et puis, c’est pas la peine d’essayer de te la jouer grande séductrice avec moi, tu sais très bien que, de toutes façons, ça ne marchera pas. » Elle voulait s’amuser ? Très bien. Je lui fit un clin d’œil avant de me laisser tomber par terre, allongé sur l’herbe, mes bras sous ma tête, avant de reprendre. « Tu as cependant raison sur un point. J’ai de l’énergie pour ça. Mais qui te dit que c’est forcément à toi que je vais la consacrer, mmh ? » Je savais qu’elle ne supporterait pas cette pseudo-attaque. Mon but n’était pas de l’énerver, juste de voir jusqu’à quel point elle était capable d’aller pour coucher avec moi.
Dans tous les cas, les choses iront dans le même sens. Je sais parfaitement que je finirais bien par lui donner ce qu’elle veut pour pouvoir enfin aller voir ma sœur. Si c’était le pris à payer, d’accord, je le ferais sans problèmes. Mais il faudra bien qu’elle comprenne, un jour ou l’autre, qu’il faudra stopper tout ça. Reste à voir si le tout est capable de rentrer dans sa tête et de ne plus en sortir. Par tous les moyens, j’essayerais.
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Sujet: Re: I'M NOT MYSELF TONIGHT ❖ pv ioan. Mer 1 Déc - 22:27
Je n'avais généralement pas besoin de menacer les hommes pour les mettre dans mon lit. Il suffisait d'un regard pour qu'ils tombent comme des mouches. Alors quel était le problème de Ioan ? Pourquoi ne me désirait-il pas ? J'essayais de me voiler la face, d'imaginer qu'en fin de compte, il appréciait nos moments. Mais je savais pertinemment qu'il ne faisait ça que pour sa soeur et que je ne lui plaisais pas, ce qui m'énervait au plus haut point ? J'avais besoin de me sentir supérieure aux autres et séduisantes. Je ne sais pas pourquoi je m'évertuais à coucher avec lui, puisqu'il était le seul à me résister. J'aurai pu le laisser tranquille, ce n'était pas les mecs qui manquaient. Rien qu'à l'institut, combien s'étaient déjà retrouvés dans mon lit ? Plus de la moitié. Mais il me plaisait, énormément, et j'espérais peut-être, au fond, que je finirais par lui faire de l'effet. Enfin, il ne fallait pas chercher, je ne tournais pas rond. Ca n'avait jamais été le cas, et ça n'était pas prêt de s'arrêter. Je ne faisais jamais rien comme personne, je faisais toujours des choses idiotes, et ça n'allait pas changer, pas maintenant en tous cas. Alors comme d'habitude, j'oubliais les raisons qui pouvaient me pousser à arrêter, et je continuais mon cirque. Car quand j'arrivais à mes fins et qu'il finissait par céder à mes avances, j'étais fière de moi, et j'en profitais pleinement. Une partie de jambes en l'air de temps en temps, ça ne peut faire de mal à personne, n'est-ce pas ? Je n'appréciais pas tellement son rire lorsque je lui fis croire que je ne savais pas seulement me servir de mon corps, mais que je pouvais également parler. Certes, je ne pensais aucun des mots que je disais. Enfin, bien sûr, j'étais capable d'écouter les autres, de leur parler sans vouloir les mettre dans mon lit. Mais avec Ioan, c'était totalement faux, il le servait pertinemment. Néanmoins, je n'appréciais pas ce qu'il venait de faire. Sans ne rien laisser paraître, je continuais, oubliant vite ce petit désagrément. J'avais beau être rancunière, ce n'était pas le cas avec Ioan. Peut-être parce que seulement son corps m'intéressait. Ou bien parce qu'il était trop canon pour que je lui fasse la gueule. « Et dire que je serais encore capable de me demander pourquoi ça ne m’étonne pas... » Il se mit alors à bailler, et je le fusillais du regard. Non mais il se prenait pour qui ? Je lui rappelais alors que son état m'était complètement indifférent, et que je tenais les rênes de cette relation. Après tout, s'il ne m'obéissait pas, Freddy en souffrirait. Aucun de nous deux ne voulait en arriver là, n'est-ce pas ? Je le regardais s'allonger dans l'herbe, mais je restais debout. Il commençait sérieusement à m'énerver avec sa passivité. En temps normal, il ne discutait pas et se mettait à l'action. Il tirait son coup et se barrait voir Freddy. Ca m'allait. Là, je n'étais pas du tout contente de son comportement. Ca allait le tuer un coup rapide dans les arbres ? C'était bien le seul homme qui n'en avait pas envie. Non mais qu'est-ce qu'il avait ? Il devrait peut-être se faire interner, lui aussi. Enfin, on ne peut pas dire que j'étais très objective... « Peut-être que si tu arrêtais un peu de ne penser qu’à toi tu ne serais pas obligée d’attaquer les petites sœurs des hommes pour les avoir dans ton lit, Andrea. Et puis, c’est pas la peine d’essayer de te la jouer grande séductrice avec moi, tu sais très bien que, de toutes façons, ça ne marchera pas. » Une main sur la hanche, je ne bougeais pas. « Oh arrête avec tes leçons ! Ne me dit pas que tu coucherais avec moi s'il n'y avait pas Freddy. Si c'est le seul moyen de t'avoir, alors soit. On est toujours seul sur Terre, alors il faut agir pour soi, et pas pour les autres. » Mon expérience de la vie m'avait appris que je ne pouvais faire confiance à personne, et que je ne devais penser qu'à moi. C'était malheureux, mais c'était mon parcours. Il comprendrait peut-être s'il avait vécu ce que j'ai vécu. « Et je sais très bien que ça ne te fait aucun effet, merci de me le rappeler. J'essaye juste de me mettre dans l'ambiance, peux-tu me blâmer ? » Je me rendis compte qu'un sourire séducteur s'affichait sur mes lèvres, et je m'arrêtais de sourire. « Tu as cependant raison sur un point. J’ai de l’énergie pour ça. Mais qui te dit que c’est forcément à toi que je vais la consacrer, mmh ? » Je sentis mon visage chauffer par la colère. Non mais il croyait quoi ? Je lui lançais un regard noir, réellement énervée par cette remarque. Il savait que ça n'allait pas passer, donc je me tu, ne voulant pas lui donner raison. Cependant, j'avais vu rouge, et quelque part, cette remarque m'avait blessée. Je respirais un grand coup pour me calmer, et m'allongeais à ses côtés. Passant une main sur son torse, je me rapprochais dangereusement de ses lèvres. Alors que je déposais les miennes sur les siennes, je soupirais. Il ne prit même pas la peine de m'embrasser ! Je soupirais et me roula sur le côté pour ne plus le toucher. Je lâchais un cri de fureur. « MERDE, qu'est-ce qui va pas chez toi !! Je me donne à toi, et toi tu ne fais rien. Faire semblant de m'embrasser, ça va te tuer ? » Je me relevais pour finir assise. Je me mis en face de lui, genoux près de ma poitrine, entourés par mes bras. « Tu ne voudrais pas que Freddy soit blessée, n'est-ce pas ? » A force, les mots ne signifiaient plus rien. Je les utilisais tellement pour faire céder Ioan. Mais ce n'est pas parce qu'il n'avait plus aucun sens qu'ils étaient faux. Car dans un excès de rage, je pourrais facilement blessée Freddy...
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Sujet: Re: I'M NOT MYSELF TONIGHT ❖ pv ioan. Jeu 2 Déc - 14:09
Je n’ai que trois points faibles. Du moins, il n’y a que cela dont j’ai réellement conscience. Lesquels ? Freddy, Mathilde et, comme tous les hommes, mes bijoux de famille. Andrea s’amuse déjà du premier point cité et, à vrai dire, je dois avouer que j’ai quelque peu peur qu’elle s’en prenne au deuxième. A la rigueur, un coup dans le troisième ferait sûrement moins mal que dans les deux autres. Je savais que mademoiselle Stephenson prenait la situation comme un jeu. Un jeu dont elle aurait écrit les règles, un jeu dont, à ses yeux, elle ne pouvait être que la seule gagnante. Pas au mien. Elle voulait jouer ? Elle allait jouer. Mais cette fois-ci, c’était mes règles, mon jeu. Elle devait me connaitre assez bien pour savoir que, de toute façon, dans tous les cas, à la fin de la partie, elle réussira une fois de plus à avoir ce qu’elle veut. Je savais que mon bâillement l’énerverait au plus haut point, même si elle me le cacherait. Je la vis me fusiller du regard. Si elle avait eut des revolvers à la place des yeux, j’aurais été tué sur place. Ce ne fut pas le cas, encore heureux pour moi. Un nouveau sourire se dessina aux commissures de mes lèvres. Mon seul et unique but était de la pousser jusqu’à ses limites, de voir jusqu’où elle pourrait supporter cette humiliation qui, finalement, n’en était pas une. Allongé dans l’herbe, j’attendais une réponse. Est-ce que, au moins, elle allait répondre à cette provocation ? Je dois avouer que j’avais un doute là-dessus. Le problème n’était pas que j’avais envie ou non de coucher avec elle. Je voulais juste comprendre pourquoi elle s’acharnait sur moi. Je lui plaisais ? Elle aurait voulu m’avoir ? Elle avait une drôle de façon de le montrer, dans tous les cas. Ce n’est vraiment pas en menaçant les petites sœurs qu’elle obtiendrait tout ce qu’elle voulait. Si je refusais, aujourd’hui, de coucher avec elle, ce n’était pas pour ma conscience, ni seulement pour Freddy. Je ne voulais plus faire de mal à Mathilde, qui ignorait encore cette histoire. « Peut-être que si tu arrêtais un peu de ne penser qu’à toi tu ne serais pas obligée d’attaquer les petites sœurs des hommes pour les avoir dans ton lit, Andrea. Et puis, ce n’est pas la peine d’essayer de te la jouer grande séductrice avec moi, tu sais très bien que, de toute façon, ça ne marchera pas. » Elle posa une main sur sa hanche. Je ne bronchai pas, la regardant toujours avec ce sourire de défi, à la limite de la provocation. Je savais qu’intérieurement, elle bouillait. Je me mordis légèrement la lèvre inférieure. « Oh arrête avec tes leçons ! Ne me dit pas que tu coucherais avec moi s'il n'y avait pas Freddy. Si c'est le seul moyen de t'avoir, alors soit. On est toujours seul sur Terre, alors il faut agir pour soi, et pas pour les autres. » Encore une fois, elle ne se trompait pas sur un point : je ne coucherais pas avec elle s’il n’y avait pas Freddy étant donné que je n’aurais jamais mis un pied dans ce lieu qui empestait la folie à plein nez. C’est bien ce que je pensais. Elle me voulait. Elle voulait m’avoir. Plus mon corps que mon cœur, soit, mais c’est ce qu’elle désirait. J’avoue que la situation commençait quelque peu à me mettre mal à l’aise. Pourquoi moi, ‘pauvre’ architecte originaire de Bristol ? Mmh ? Quelqu’un pour m’expliquer ? Personne ? Bon. « Et je sais très bien que ça ne te fait aucun effet, merci de me le rappeler. J'essaye juste de me mettre dans l'ambiance, peux-tu me blâmer ? » Je ne pus m’empêcher de rire. Quoi, quelle ambiance ? Celle de forcer un type à coucher avec elle ? Je fermis l’espace d’un instant les yeux, me passant la main sur l’un d’eux, sans cesser de rire. J’allais la pousser encore plus loin, encore plus profondément dans sa colère intérieure. « Tu as cependant raison sur un point. J’ai de l’énergie pour ça. Mais qui te dit que c’est forcément à toi que je vais la consacrer, mmh ? » Je voyais Andrea comme un volcan en perpétuel contrôle. Comme tous les volcans, il y aura un jour une éruption. Et si c’était aujourd’hui ? Et si c’était à cause de moi ? Elle souffla et s’allongea à mes côtés. Je ne bougeai pas, pas même la tête. Mes yeux se posèrent sur la main qui caressait mon torse et des lèvres se posèrent sur les miennes. Je restais passif. Elle soupira avant de se laisser aller sur le côté. Elle ne me touchait plus. « MERDE, qu'est-ce qui va pas chez toi !! Je me donne à toi, et toi tu ne fais rien. Faire semblant de m'embrasser, ça va te tuer ? » Me tuer ? Non, en aucun cas. Juste lui donner trop tôt ce qu’elle voulait et ça, c’était moi qui ne le voulais pas. Elle s’assit, ses genoux enlacés par ses bras contre sa poitrine de façon à les tenir en place. Je me mis à siffloter de la même manière que quand je voulais taper sur les nerfs de quelqu’un. « Tu ne voudrais pas que Freddy soit blessée, n'est-ce pas ? » Le sifflement qui sortait de ma bouche s’arrêtait de suite. Je me redressai sur le côté et je plantai mon regard dans le sien d’un air mauvais. Je soupirai. « Tu veux que je te dise ? Je vais être honnête avec toi, Andrea. S’il n’y avait pas eut Mathilde – car oui, au cas où tu l’aurais totalement zappé, j’ai une copine – et si tu ne t’y étais pas pris comme ça pour me mettre dans ton lit, tu m’aurais eu. » J’étais honnête. Si il y avait eut moins de méchanceté en elle, et si Mathilde m’avait repoussé au restaurant il y a trois ans, alors oui. Oui, j’aurais pus être avec Andrea aujourd’hui. M’approchant d’elle, mon visage à quelques centimètres du sien, je murmurai : « J’aurais été tout à toi.. » J’avais insisté sur les trois derniers mots. Elle ne pouvait pas rester de marbre devant ça.
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I'M NOT MYSELF TONIGHT ❖ pv ioan.
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