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 Nightmare - (n)

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AuteurMessage
Alaska J. McLandess

Alaska J. McLandess


→ messages : 34

Nightmare - (n) _
MessageSujet: Nightmare - (n)   Nightmare - (n) Icon_minitimeJeu 2 Déc - 22:10

Nightmare - (n) 5mzc4510 Nightmare - (n) Mvg4l210




    « Quel con, quel con, quel con ! »
    Tout avait commencé comme ça. Dans des insultes, dans un cri. Quel incapable, ce Gemmell. Mon sang n’avez fait qu’un tour, vous savez.

    C’était un soir, je ne me souviens plus de la date, et de toute façon, cela n’intéresse personne, de savoir, l’heure, le lieu, comment et pourquoi.. Quoique.. Mon seul souvenir, c’était le froid glacial qu’il faisait ce jour là. Un temps à attraper une bonne pneumonie. J’étais sortie, il faisait nuit noire. Mais je savais ou j’allais : à ce rendez-vous. Le vent me fouettait le visage, encore et encore. Les poils de mes bras se hérissaient. De petits flocons tombaient des cieux, légers, virevoltants, et finissaient leur course sur mon manteau de laine. J’avais traversé la cours, à la hâte.

    J'atteignais la réserve. Un panneau rouge vif, cloué de travers, indiquait clairement: DÉFENSE D'ENTRÉE. Je tirais la porte. C'était complètement dingue, ce besoin de braver les interdits. Transgresser. Et puis, tout ça pour ça. Pour rencontrer cet enculeur de mouche de Nathanaël. Sans vous mentir, j'y étais aller à contre cœur. J'avais mis tellement longtemps à me décider. Pour au final, me rendre à l'heure prévue sur le lieu du rendez-vous. Pas besoin d'aller bien loin pour connaitre l'enfer.


    *


    Alaska était pile à l'heure, comme toujours. Les femmes étaient spontanées, les hommes, jamais. Elle attendait. Bouillonnait. Elle essayait pourtant de garder son calme. Entre les vieux cartons, elle s'était assise, et avait allumé une cigarette. Une vieille pendule, qu'elle distinguait à peine dans la pénombre, battait le rythme des secondes. Le temps qui passe, la vie qui s'en va, pensa-t-elle. Que faisais cet incapable? Il le faisait exprès, elle en était persuadée. Elle perdait son temps, il ne viendrait pas.

    Un bruit, un grincement. Gemmell fit son entrée. La jeune femme poussa un soupire en se relevant. Elle arrangea son manteau avant d'entamer la conversation.

    a l a s k a : « T'es en retard. On t'a jamais appris ce qu'était la ponctualité je vois.. Bref, tu as ce que je voulais? »

    Dans un sourire, il lui tendit un petit sachet. Alaska lui prit des mains, inspectant soigneusement la marchandise. La demoiselle n'y connaissait pas grand chose, mais elle savait pertinemment que le contenu du petit sac plastique n'était pas ce qu'elle avait demandé.

    a l a s k a : « Tu te fous de moi Gemmell! J'avais pas commandé ça. Je vais t'étriper. Mais t'es un bon à rien! C'est pas possible.. »

    La tension montait d'un cran. Qu’il pèse ses mots. Elle commençait à s’énerver. Etant bipolaire, il fallait savoir que les crises d’Alaska étaient excessives, voire dangereuses. La provoquer serait de mauvais gout. Mais l’homme qui se tenait en face d’elle semblait terriblement pervers et sournois. La première fois qu’elle l’avait vu, elle s’en était méfiée. Et la situation actuelle ne faisait que confirmer ses intuitions. C’était un pourri. Alaska jugeait les gens un peu vite, mais il n’était pas digne de confiance, en tout les cas.

    Elle respirait de plus en plus mal. Hurler, elle avait une envie de hurler. Mais elle balayât l’idée de son esprit. Rien ne servait de crier sur les hommes (parce que oui, ça rend sourd, c’est à croire!). Ils ne comprennent pas, ils ne comprennent rien. Elle retint son souffle un moment. Il fallait qu’elle aille prendre l’air, et vite.

    a l a s k a : « Je reviens, ne bouges pas, je n’en ai pas finis avec toi. »

    Elle tenta de pousser la porte. Sans succès. Elle se maudissait elle-même. Pauvre fille, elle était tellement à bout qu’elle ne savait plus ouvrir une porte correctement. Elle posa ses deux mains, une fois encore, sur le battant, et poussa. Elle s’acharna, encore et encore. Pas de poignée. Rien. Il suffisait, en temps normal, d’appuyer contre, pour pouvoir sortir. Derrière elle, Alaska entendait le jeune homme s’impatienter.

    Ils étaient bloqués. Enfermés. Tous les deux. Satanée porte! C’était une blague? Non non. Il fallait réfléchir, trouver un moyen de sortir d’ici. Quelques mètres carrés, des cartons, aucune fenêtre, il faisait froid. Là n’était pas le pire. Le comble dans l’histoire, c’est qu’elle était enfermée, enfermée avec Nathanaël Gemmell, son pire cauchemar.
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