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 ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.

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AuteurMessage
Micah Armstrong

Micah Armstrong


→ messages : 111

ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.  _
MessageSujet: ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.    ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.  Icon_minitimeMar 30 Nov - 21:18

ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.  101130082510741973ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.  Source
IOAN AND MICAH


J​'écoutais attentivement le bruit des oiseaux qui chantaient à tue-tête depuis ce matin. Cela faisait exactement une heure trente que je me promenais sans cesse dans la cour de l'institut. De nombreuses personnes braquaient les yeux sur moi, se demandant comment je fais pour rester là plus de soixante minutes sans rien faire. Je ne m'ennuyais pas, je me sentais à l'aise, voilà tout. Je me pencha vers un chêne de plus de cent ans sûrement, mon préféré. Je tournais doucement ma tête, de gauche à droite, pour admirer le paysage qui m'entourait. Que j'aimais cet endroit ! L'air qui flottait dans la cour était doux et frais, une journée d'automne banale ! C'était un peu comme mon rendez-vous de la matinée, cela m'apaisait bien qu'en ce moment ma tête est ailleurs, marre d'être ici, marre de m'embrouiller avec tout le monde. Juste à cause de ce fichu problème qui a foutu ma vie en l'air. Il fallait juste que cela tombe sur moi, pauvre innocente que je suis. Pourquoi ? Seulement une seule question, j'aimerais qu'une personne puisse y répondre un jour tout au moins. J'aimerais révéler le diable, la mauvaise personne qui est en moi, ne plus me laisser faire, se sentir invincible et légère. Ressentir cette sensation juste une fois serait phénoménal. Je pense que je me suis améliorée, je suis plus sociale, j'aime passer du temps à discuter de tout et de rien, c'est juste bénéfique. Mon humeur est très mauvaise ces temps-ci. Ce qui s'était passé avec Poppy ou devrais-je dire Hope m'avait profondément énervé. Pourquoi m'avait-elle caché sa double personnalité ? Juste pour me prévenir du danger que j'aurais pu courir. Je lui en veux pour cela bien que son problème me touche.


J'avais envoyé une lettre il y a deux semaines à mes parents leur expliquant ce que j'endure ici, la peur qui me ronge à chaque instant, la haine que j'éprouve encore et toujours envers eux. Ils l'ont mal pris, c'est certain. Ils ne m'ont toujours pas répondu, ce qui me faisait de la peine. Je n'aurais jamais dû. Pas tout de suite, pas si tôt. Je suis trop naïve, trop impulsive ; je ne réfléchis jamais avant de faire une piètre action. Je suis folle et bête, deux adjectifs qui me caractérisent parfaitement. A ma gauche, se trouvait un banc vert bouteille lustré, je n'en avais jamais vu un d'une telle beauté. Le paysage resplendissait de bonheur, j'aime être au contact de la nature. C'est mon côté " normal " si je puis dire. Je me rappelais de mes premières récréations à l'école, j'étais toute seule bien évidemment. J'ai toujours été solitaire, je repoussais tout le monde, ou plutôt on se repoussait mutuellement. Rien n'y faisait, bien avant ce fichu viol, j'ai très souvent senti cette envie d'être seule, libre de m'adonner à mes pensées, libre de faire ce que je veux. Des amis ? Je n'en ai eu qu'une seule depuis toujours, elle s'appelait Rosie. Je pouvais sentir encore son parfum arôme vanillé, ses petits mimiques de jeunes filles, ses nombreuses confidences sur les garçons. Elle seule savait me comprendre, un seul regard échangé pouvait me rassurer. Je l'aimais. Malheureusement, pour mon plus grand désarroi, elle quitta l'école à cause de ses parents qui souhaitaient qu'elle aille dans une école prestigieuse pour ses études Ils voulaient qu'elle réussisse c'est tout, j'étais fière et heureuse pour elle. Bien que je regrettais de ne plus l'avoir à mes côtés, d'avoir une amie tout simplement. Je ne demandais que ça.


J'espère qu'elle est devenue une grande actrice ou une avocate réputée. Et moi, je me retrouve dans ce putain d'institut à la noix que déteste autant que de me lever le matin. De toute manière, je n'ai nul part où aller. Mes parents ne m'ont pas mise à la porte mais à mes yeux c'est tout comme. Je parie que Callisto a monté mes parents contre moi, pour ne plus avoir faire à une folle alliée paranoïaque et hystérique. Je repensais à tout ces souvenirs qui m'ont marqués comme le viol, lorsque j'ai dû quitté mes parents, ma vie entière en quelque sorte. Cela me donnait la nausée. Je m'installai sur ce si beau banc lustré et dévisageait les personnes qui m'entouraient. Certaines discutaient, d'autres chahutaient, deux jeunes hommes parlaient de leurs amours. Entre autres. Je sortis un livre signé Jack London de mon mini-sac que je transportais partout, l'ouvrit à la première page et commença à lire. Soudain, j'entendis des pas se dirigeaient vers moi, je levai la tête et je pus apercevoir un homme, plutôt pas mal je dois l'avouer mais dont le visage ne m'était pas inconnu. Je soupirais. « Ioan » d'une voix lasse.


CREDIT
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Ioan Baxendale

Ioan Baxendale

SEXADMIN ✄ the orgasm's donor

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ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.  _
MessageSujet: Re: ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.    ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.  Icon_minitimeMer 1 Déc - 17:54

ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.  Tumblr_lcqflmmwou1qealwto1_400

micah p-a. et ioan b.
tell me what you care to prove your rights
Comme tous les jours, je me levai avec l’ambition d’aller voir Freddy à l’institut Crawley. Comme tous les jours, j’espérais que je ne croiserais personne que je connais, ou du moins personne qui pourrait me ralentir dans mon emploi du temps. Saluer une ou deux silhouettes par-ci par-là, ce n’était pas un problème. J’étais capable de supporter quelques petites secondes d’arrêt, mais pas non plus des minutes qui s’éterniseraient. Certes, je n’avais pas grand-chose à faire d’autre aujourd’hui : j’avais finis presque tous mes rapports et le dernier qu’il me restait à faire n’avait besoin que d’être fignoler, ce qui pouvait parfaitement attendre quelque peu. Après tout, dans le bâtiment, les retards sont fréquents non ? Bien sûr, je ne suis pas non plus habitué à cela, loin de là. Raison de plus pour me permettre ce petit écart. Quoi qu’il en soit, je me levai vers huit heures trente du matin pour pouvoir me préparer comme il se doit avant de partir. Côté vêtement, comme d’habitude, je ne fis pas de chichis : chemise à carreaux style bucheron, t-shirt blanc, jean droit bleu clair et mon éternelle veste en jean puis direction la salle de bains, essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Mathilde. En sortant de la pièce une fois douché, j’entrai dans la cuisine pour boire un simple café avant de partir. Je vis alors ma petite-amie assise à table entrain de boire le sien. Immédiatement, un sourire se dessina à la commissure de mes lèvres et, après m’être versé une tasse du liquide noir, je vins me poser à ses côtés. « C’est moi qui t’ai réveillé ? Si c’est ça, je m’excuse. » Elle avait sûrement du prendre l’habitude, depuis ces trois dernières années, d’être réveillée par le bruit de la douche assez tôt le matin. Cependant, alors que certaines auraient fait toute une scène, elle elle ne disait rien. C’est aussi pour ça que je l’aimais, même si je ne lui avais dit explicitement. A chaque fois qu’elle me le disait, je répondais par un simple « Idem », par moment agrémenté d’un sourire. Jamais je n’avais dis je t’aime à personne, cela ne me ressemblait pas. Après avoir vidé la tasse de café, je posai le tout dans l’évier et, m’avançant vers Mathilde pour déposer un baiser sur son front, je lui dis : « T’embêtes pas, je rangerais tout en rentrant. » Puis je parti.

Il me fallut une demi-heure pour accéder à l’institut, le tout sans embouteillages, pour la première fois depuis bien longtemps. Comme prévu, personne ne vint me déranger avant que j’aille voir Freddy, pas même Andrea qui, d’habitude, me sautait dessus en espérant pouvoir tirer un coup. Non, cette fois-ci, personne d’autre que ma sœur ne m’attendait. Après avoir passé plus d’une heure avec elle, je lui annonçai que je devais me retirer, que j’avais pas mal de boulot. En réalité, cet endroit me donnait des frissons, me mettait horriblement mal à l’aise. Une drôle d’exhalaison flottait constamment dans l’air et le fait d’être entouré de personnes aux soucis mentaux ne me rassurait guère. C’était peut-être totalement idiot mais peu m’importait. Je n’étais pas bien ici, et je me demandais vraiment comment Freddy pouvait supporter cette ambiance. Mais il y avait aussi Pepper, ici.. Et d’autres personnes que je connaissais vaguement et que j’appréciais – ou non. Avant de partir, je me dis que ce pourrait être pas mal d’aller faire un tour dans la cour de l’institut, l’un des rares endroits où la folie n’avait pas encore encré son odeur fétide. Descendant les escaliers quatre à quatre, saluant certaines personnes que je connaissais, je fus vite arrivé au rez-de-chaussée. Je poussai un soupir de soulagement en ouvrant la porte et en sortant du bâtiment. D’un geste machinal, je sortis mon paquet de Winston de ma poche intérieure de veste et le portai à ma bouche pour sortir une des cigarettes à l’aide de mes dents avant de ranger de nouveau le paquet là où je l’avais trouvé. Puis mes mains entrèrent dans mes poches extérieures de veste à la recherche de mon briquet, celui que j’avais en ma possession depuis que je fumais – un zippo marqué au couleur de l’Angleterre. Pas moyen de mettre la main dessus. Je soupirai et rangeai la cigarette derrière mon oreille droite avant de me mettre à marcher en direction de la cour. Il n’y avait que peu d’âmes qui vivent à se promener en ces lieux. Cependant, je cru en reconnaître une, assise sur un banc. Micah. Cette fille avait réellement cru que je l’avais volé lorsque j’avais malencontreusement embarqué une de ses affaires après l’avoir aidé à ranger son sac. Après tout, c’était de ma faute s’il s’était renversé : c’était moi qui lui étais rentré dedans. Elle me tournait le dos mais je n’eu guère de mal à la reconnaître : rares étaient les personnes à avoir des cheveux longs comme les siens. Elle se retourna brusquement lorsqu’elle entendit mes bruits de pas et, après n’avoir put empêcher un petit rire de sortir de ma bouche, je l’entendis prononcer mon prénom d’un ton las. Je savais qu’elle ne me croyait toujours pas lorsque je lui disais que je ne lui avais aucunement dérobé un de ses objets. Cependant, je n’avais guère envie de revenir là-dessus et, après m’être assis à ses côtés, je lui dis, tout en regardant les nuages gris : « Drôle de temps, pas vrai ? On dirait qu’un orage va claquer, alors que les oiseaux sont encore entrain de siffler. » Puis je me tournai vers elle et lui adressai un grand sourire. « C'est fou ce que t'as l'air ravie de me revoir dis moi.. Tu ne me crois toujours pas, je me trompe? »
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ENJOY THE SILENCE. pv Ioan.

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