Hey hey hey, salut Manchester! Alors moi, je m'appelle Freddy Baxendale et je suis actuellement âgé de vingt-quatre ans. Si je suis à l'institut Crawley, c'est parce que j'ai un défaut dans la cuirasse, comme les autres jeunes ici. Quel est le mien? Et bien en fait, c'est plutôt simple, je suis folle. Je dois avouer qu'au début, c'était pas si pire. J'avais des troubles de mémoire, j'oubliais bien des trucs, mais jamais rien de grave. Puis j'ai commencé à me prendre pour Freddy Kruger. Non je ne tues pas les gens dans leur sommeil, en fait c'est dans le mien que je les tue. Puis comme je souffre de troubles de mémoires, j'oublie. Tout le mal que j'ai pu faire, les gens que j'ai pu tuer, je ne me souviens de rien. Étonnant, hein? Quoi qu'il en soit, je suis en ville depuis une dizaine d'année, bien que je sois internée depuis quatre ans seulement et d'ailleurs, je suis célibataire. Pourquoi tu veux savoir ça? Je t'intéresse? Coquin(e). Ah, j'oubliais. Tu connais la meilleure? On m'a souvent dit que je ressemblais à Amber Heard, c'est un truc de gue-din quoi!

Tu penses quoi de l'institut? Que j'aime ou non cet institut, mieux vaut que j'y reste. J'irai pas vous dire que c'est le paradis, qu'ils nous nourrissent avec de la vaisselle en or et que nous portons tous des tailleurs Chanel, puisque ce n'est pas le cas. La bouffe est dégueulasse et les gens sont fous. Malgré tout, c'est un immense soulagement pour moi d'être ici. Je pourris plus la vie de personne ainsi. Ah ouais, et t'attends quoi de lui, au final? Je l'ignore. Je sais que je peux pas guérir, que je vais sans doute passer les dix prochaines années de ma vie ici, mais je m'attend à rien. Peut-être de l'écoute, de l'aide des gens et beaucoup de compréhension de leur part, mais sinon à quoi puis-je m'attendre d'autre. Han je vois. Et sinon, tu viens d'où toi? Je suis née à Bristol, et j'y ai vécu jusqu'à mes dix-huit ans. À cet âge j'ai pris mes sacs et je suis venue vivre avec mon frangin. Intéressant. Et tes papiers, ils sont en règles? Bien sur qu'ils sont en règle, j'suis loin d'être du genre immigrante illégale tu sais. Faudrait pas te faire chopper par les keufs. Tu keaf quoi, toi, dans la vie? Tu sais, les keufs j'en ai rien à foutre d'eux. Disons que je n'ai plus vraiment de vie, la seule chose que je pourrais keafer en institut, c'est le beau mec au premier étage. Avant, j'adorais faire la fête. J'étais pas dégénéré, mais un verre de temps en temps, j'aimais bien. C'est qui le boloss qu'à prit ta photo? starry*eyed T'as une drôle de face dessus. Tu t'étais assis sur un mouton, pas vrai? Je veux pas t'emmerder, mais mon visage on l'voit même pas. Je suis chiant, nan? Ouais, tu commence réellement à faier ch*er. Bon aller, dernière question. Le dirlo, plutôt pas mal hein? Contrairement à tous les filles en chaleur qu'il y à ici, j'en ai rien à foutre de lui. Il est canon ouais, mais rien de plus.

♜ AVATAR amberORGASMICheard.
♜ SEXY PSEUDO sarcastic.kid
♜ PRÉNOM TROP BADANT JOANY.
♜ MAJEUR OU MINEUR? mineure.
♜ T'ES A MANCHESTER QUAND? six sur sept.
♜ T'ES ARRIVE PAR OU? bazzart les amis.
♜ TU PENSES QUOI DE LA CITY? c'est super, tout simplement.

CHAPTER ONE. « who i am ? »
La pluie tombait doucement sur Bristol, à cette heure les gens dormaient encore, n'ayant tous pas besoin d'aller en cours ou bien d'aller travailler en ce dimanche matin. Dans les petites rues, une jeune femme marchait, d'un pas rapide et pressée, elle semblait nerveuse, comme si quelqu'un la traquait ou un truc du genre. Son visage, quoi que magnifique semblait marqué d'être certaine colère, voir même d'énormément de haine. Ses vêtements, une magnifique robe d'été fleuris et des jolis petits bottillons, semblaient usés, comme si elle avait passé la nuit dehors. Dans ses yeux, une lueur sombre dansait, menaçant chaque être vivant qui pouvait passer près d'elle. Elle était perdu, ne se souvenait de rien et ne savait même plus dans quelle direction elle pouvait bien aller. Au bout d'un moment, son portable retentit. La chanson Miss nothing de Pretty Reckless résonnait dans sa tête et elle prit un temps fou avant de décrocher. Freddy, p*tain t'es où ? Hurla presque la voix dans le combiné dès qu'elle appuya sur le bouton vert. Son corps fut parcouru d'un long frisson et elle soupira. Je vais bien, arrête de t'inquiéter. L'interlocuteur poussa un juron avant de reprendre d'une voix un peu plus calme. T'es où, maman et papa te cherche partout, ils m'ont appelés à trois heure du matin parce que t'étais toujours pas rentrée. Il marqua une pause pour souffler puis continua. Tu m'inquiète beaucoup Freddy. La jolie blonde ne répondit rien et se contenta de raccrocher. Le froid lui glaçait les entrailles, le vent empêchait ses larmes de couler et elle était sur le point de craquer. Mourir dans les pires supplices aurait été moins atroce. Elle se laissa tomber contre le mur de brique d'un vieil établissement et se mit à pleurer. Tremblante, elle composa le numéro de chez elle. Papa, tu peux venir me chercher s'il te plais. J'ai aucune idée d'où je suis. Elle s'arrêta un cours instant et enchaîna. Je ne trouve pas le nom de la rue, mais il y à cette vieille bibliothèque et un restaurant chinois.

CHAPTER TWO. « is this the real life. »
Les paysages défilaient à la vitesse de l'éclair, ne laissant le temps à la jolie d'en admirer leur beauté. Autour d'elle, les gens grouillaient, discutaient et riaient aux éclats, comme si pour eux le bonheur était chose normal. Poussant un long soupir, elle laissa tomber sa tête sur le rebord de la fenêtre. Dieu seul savait tout ce qu'elle aurait donner pour connaître le bonheur une fois dans sa vie. Ses yeux se fermèrent, doucement elle tomba dans un profond sommeil. Un sommeil grouillant de cauchemars, tous plus horribles les uns que les autres. Un, deux, Freddy te coupera en deux. Le train était soudainement calme, dépourvu de vie, comme si tout le monde était tombé en transe. Elle, elle se baladait, des sièges en sièges, un couteau à la mains, toisant d'un regard fou chacun des passagers. Le train roulait encore, mais cette fois lentement, montrant les paysages sombres et morbides les entourant. Un sourire se déposa sur les lèvres de Freddy. Partout autour, les gens évitaient son regard, tous ayant les yeux perdus dans le vide. Elle s'arrêta au bout d'un moment et posa son regard sur une jeune femme. Dans la vingtaine, elle était magnifique. De longs cheveux bruns, un regard de braise et un corps à en faire baver un homo. Neuf, dix, si tu t'en dors s'en est fini. Un sourire machiavélique vint se poser sur ses lèvres, puis des coups, des dizaines de coups.

Un hurlement. Elle se réveilla en sursaut, pleurant à chaudes larmes. Deux secondes, ce fût le temps que prit son frère pour arriver à la chambre de sa sœur, complètement paniqué. Freddy !? Freddy, qu'est-ce qui se passe merde ? Il s'installa à coté d'elle et essayant tant bien que mal de la calmer. Ses respirations étaient saccadés, son corps tremblait et ses cheveux étaient trempés de sueur. Après quelques minutes, le jeune homme passa sa mains sur le visage de la jolie blonde. Racontes-moi. Elle soupira et laissa tomber sa tête sur l'épaule de son frangin. Je ne sais plus, il y avait ce train et puis les gens y étaient tous étranges. Ensuite il y à eu cette femme, elle était morte je crois. C'était comme si quelqu'un lui avait donné des centaines de coups de couteau et c'est tout. Je ne me souviens pas d'autre chose que ça. Ioan flattait ses cheveux et soupira. Lui non plus ne comprenait plus rien, il était tout autant terrorisé qu'elle sinon plus. Il savait la vérité lui, il savait que ce rêves et tous les autres signifiaient. Ce n'était que le début.

CHAPTER TREE. « help me. »
Les murs étaient jaunis, le petit lit qui trônait dans le coin à gauche semblait inconfortable et la chaise ainsi que le petit bureau en bois menaçait de s'éffondrer à tout moment.